Etude sur le stockage de l’énergie :Afin d’utiliser le Vent Noir, de l’énergie tirée d’humains est nécessaire.
Cependant, on ne peut toujours obtenir une telle énergie en combat. Et inversement, que faire si à la fin d’une bataille il nous reste une quantité assez considérable d’énergie mais plus aucune cible qui permettrait de l’utiliser.
Cette énergie étant précieuse et difficile à obtenir, j’ai sur la base de ces réflexions entreprit des recherches sur la manière selon laquelle on pourrait stocker cette énergie pour un usage ultérieur.
J’ai tout d’abord essayé de maintenir l’énergie autour de mon corps, afin de voir s’il n’était pas possible de tout simplement la stocker ainsi étant donné qu’il s’agissait à la base d’énergie vitale., mais ait par précaution décidé de limiter la zone où je la stockerais pour l’instant à mon seul bras gauche.
Bien m’en a pris, en effet au bout de 2 jours je ressentais une telle douleur dans mes articulations que je n’eut d’autre choix que de relâcher cette force sur un oiseau qui passait par là, m’assurant du même coup un dîner convenable.
Cette tentative ayant échouée, j’essayais autre chose : prenant tous les objets qui me passaient sous la main, j’essayais d’y faire entrer l’énergie.
Le minerai de fer sur lequel je tentais l’expérience se fissura et éclata d’un bien étrange manière en prenant une étrange teinte verte.
Tous les objets de djinn se volatilisèrent lorsque je tentais l’expérience.
La jolum sur laquelle j’essayais la même chose se flétrit instantanément.
Je tentais alors la même chose sur les Hpots, les dents de sagesse, les brosses, les céréales et même un livre…toujours sans succès.
Je m’apprêtais à abandonner ces essais lorsque je vis une Alys au sol. Je la cueillit délicatement comme m’avait appris à le faire Maître Arodin lors de mon initiation à l’herboristerie.
Habité par un étrange pressentiment je m’empressais de lui insuffler un peu de l’énergie qu’il me restait « en stock ».
Elle ne broncha pas et absorba toute entière l’entité vaporeuse.
Lorsque je voulut extraire cette dernière de la fleur, je la récupérais sans différence notable par rapport à ce que j’avais fait entrer.
Par la suite je fit diverses expériences sur la durée possible de stockage et la quantité maximale de matière que l’on pouvait conserver.
Comme je m’y attendais, cette durée était limitée. Il fallait cependant plusieurs mois pour que la petite quantité d’énergie que peut contenir une Alys ne disparaisse totalement, évènement indiqué par le fait que la fleur fanait alors.
Retrouvant un jour en combat au fond de ma besace une ancienne Alys, j’extrayais alors pour la première fois d’une Alys « ancienne » de l’énergie. Comme je m’y attendais, j’obtins une infime quantité d’énergie, mais ce qui m’étonna le plus fut que la fleur tomba en poussière dés lors qu’elle avait été vidée à l’instar des fleurs dont l’énergie s’épuisaient qui se fanaient naturellement.
Je supposais jusqu’à lors que l’énergie que contenait la plante médicinale maintenait son enveloppe la plus imperméable possible mais qu’une certaine quantité de la matière s’en échappait tout de même.
Il semblerait en réalité que l’Alys, fleur commune que nous connaissons tous ait la propriété de se servir de l’énergie humaine afin de survivre détachée du sol.
Dracolord.
Erayan, 24ème jour d'Alturiak